Des outils pour la construction saine.
Un environnement non toxique pour l’homme passe indiscutablement par une qualité de l’air intérieur saine, exempte de polluants chimiques, microbiologiques ou électromagnétiques. Le sick building syndrome (SBS), donc le bâtiment qui rend malade, est bien réel et est apparu suite aux isolations thermiques en relation avec la crise pétrolière de 1973. Les erreurs commises lors de la construction basse énergie n’ont pas amélioré les choses, d’où la réticence de bon nombre de personnes devant la construction passive, standard depuis 2017. Il est donc temps de remettre les pendules à l’heure et d’intégrer le facteur santé, c’est-à-dire la thématique de la qualité de l’air intérieur dans le débat.
La construction saine passe inévitablement par l’éviction des matériaux et produits de construction contaminés par des substances nocives, la sensibilisation et l’information des maîtres d’ouvrage, l’accompagnement des architectes et des corps de métiers tout au long de la phase de chantier, la formation des professionnels de la construction et le contrôle
voire la certification du bâtiment après achèvement de la phase de construction.
Toute l’interview à lire dans NEOMAG #16 « Santé & confort des bâtiments »